Satirique, souvent grotesque, Le Journal d’une machine dépeint la complexité des liens d’amour
et de haine qui unissent quatre personnages : un directeur d’usine castré, sa femme qu’il bat
régulièrement, son frère enchaîné pour un viol, une fétichiste des machines. C’est un
microcosme familial au bord du chaos que nous montre Matsuo Suzuki, tournant en dérision la
violence et les discriminations propres à la société japonaise.
Matsuo Suzuki crée en 1988 la compagnie de théâtre Otona Keikaku dont il écrit et met en scène
la plupart des pièces. Son univers extravagant devient vite extrêmement populaire auprès de la
jeune génération. Il reçoit les prestigieux prix Kunio Kishida en 1997 et Golden Arrow Theater
Award en 2001. Aujourd’hui, il est également romancier (nominé à deux reprises au prix
Akutagawa), essayiste, réalisateur de films…
Le journal d’une machine, pièce créée en 1996, a marqué l’histoire du théâtre japonais. Avant
d’être présentée à la MCJP, elle est reprise en mars 2013 au Tokyo Metropolitan Theater dans
une nouvelle mise en scène et une distribution remarquable, dont Anne Suzuki, actrice
également réputée dans le cinéma.
La pièce se tiendras a la Maison de la Culture et du Japon à Paris (101 bis, quai Branly 75015 Paris) les jeudi 25 et vendredi 26 avril à 20h ainsi que le samedi 27 avril à 17h (pièce en japonais surtitrée en français). Le prix est de 20 euros (16 euros en tarif réduit).
Plus d'informations sur le site de la Maison de la Culture et du Japon à Paris !